Dans le calme de mes nuits
Le calme
Le sable à perte de dune
Le bruit assonancé de la mer la lune
Les ilets pigeon comme horizon
Au bord de ma rivière où s’achemine ma misère
Je regarde passer les souvenirs des amours trépassés
L’élan de nos désirs profonds avortés
Le sourire de l’espérance d’un enfant enjoué
Dans cet empan qui me sépare de toi
Je reste la poussière de tes chemins
Mes rêves sont vains
Mes prières sentent le vin du bonheur éternel
Sur cette terre et ses mystères
De familles en famines
A perte de collines
L’humanité écrit son avenir sur les plaies de la disparité
Dans l’implant d’une prétendue modernité
Je regarde chanter ces rois de l’occident
Je ris je joue je bois sa cigüe
Dans un silence entretenu doux amer
Sur cette terre qui s’éloigne chaque jour de plus du soleil
Thierry Aricique