18 janvier 2009
Mes Relations : Soleil Nwé ou Soley noir
Dans la consumation de nos corps, nos esprits brulent ils ?
Dans la consommation de nos baisers, nos rêves s’envolent ils ?
Pérenniser nos vies dans le matérialisme de nos envies
La racine s’éternise mais ne vit
Immobile, la belle colombe ne sourit
Elle contemple le soleil et la pluie
Aujourd’hui
Le vent construit pleurs
L’espoir noir de meilleurs lendemains
Demain l’insouciance renait, détruit
Dans la paix de sa douce prairie
Renvoyer dos à dos
L’âme au corps ne se construit
Au milieu de ronces d’idéologie je n’ai abri
Je suis une terre marie de plaies et d’incertitude
Au gré de la fixité des loges, maisons closes d’habitudes
La soumission semble raison,
Une naissance au cœur
De la solitude de mes peines qui sont chaines
Où l’amour s’enchaine et sévit
Cet amour
En exclusivité journalière sur nos chaines
Nouveau territoire de notre Père
Vanté par les princes de l’Occident
Pétris d’argent, miroir blanc impur du firmament
Koi an pé fé
Koi an pé di
On minorité sé sa mwen yé
E démocratie sé on bel flè
Pou majorité
(Qu’est ce que je peux faire
Qu’est que je peux dire
Une minorité c’est ce que je suis
Et la démocratie est une belle fleur pour la majorité)
Quand je pense à Jésus voltigeant bijoux, marchés de pacotilles
Dans cette fortune qui ne brille
Building sans partitions et sans rimes
Je nous vois jouer aux billes
Enfants de l’amour et oublier nos cibles
Je prie le catholicisme, cette belle de l’esclavage
Dans l’avènement de son nouveau langage
Qui de croisades sans partage, partage guerres et passions
Je prie pour le protestantisme qui rend capital le capital
Le G8 capitale de la ségrégation partage richesse et désolation
Sous les ordres de la bible du capitalisme
Ki jan an pé fé
Ki jan an pé ri
Lé ou minorité
Sé toujou soley nwé ka ouvé jou
(Comment faire
Comment rire
Quand tu es minoritaire
L’aube est toujours un soleil noir )
Renvoyer dos à dos
Le nord et le sud me détruit
Au milieu de ce monde où sa pluralité me sourit
Je suis un ver dont l’envie d’avancer ne tarit
Ce besoin de l’autre, de rencontres me nourrit
De minéraux, de bactéries sous ces eaux vivent
Le mariage semble soumission
Mais je te vois, je te rêve et tu me corresponds
Kadansés sur fond de contrebasse dans nos abimes
On touche le fond,
Je te lève et tu me soulèves
Notre vie est une danse, un foisonnement
Un tâtonnement de pas en correspondance
Où je me vois naitre Relation
Thierry Aricique
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