21 mars 2009
IL est triste ...
Il est triste de ne plus voir sa famille pour une histoire d’argent
Il est triste de ne plus pouvoir aimer en raison de stigmates passés
Il est triste de voir un monde englouti pour des histoires de profits
Notre passé suinte intensément notre présent
Le sang s’enflamme, s’emporte, déporte les hommes de toute modération
L’argent objet d’assujettissement malmène
Comme le mal l’homme de tout discernement
Nos rêves d’enfant sont le sein de notre présent
L’enfant s’enflamme, s’emballe, se fane par manque de considération
Il crie il pleure face à sa trinité œdipienne sa demeure
Poteau indicateur d’une société hiérarchisée sans saveur
J’aimerais m’arracher de tout
Couper à la faux ces parties fausses en moi
Changer la généalogie qui me gène en moi
Comprendre que sur le terreau de mes peurs
Pousse à la lisière mes doutes en torpeur
Pouvoir à chaque moment réparer mes erreurs
Recommencer comme si rien n’avait existé
Pour recommencer à exister
J’aimerais conjuguer intransigeance et relativité
La forêt et le désert, le palétuvier et l’éphémère
Même si l’absolu pour moi est relatif pour l’autre
Son regard est un bouquet, une composition interminable
Un puzzle floral, une tendresse brutale qu’il faut comprendre
Pour apprendre à s’aimer
J’aimerais additionner bien-être et justice pour tous
L’orchidée et le pommier même si le vent peut souffler détruire
Une société plus homogène offre plus d’oxygène
Mon relativisme est liberté et non un nihilisme insensé
Même si l’inégalité est naturelle et l’eau ségrégationniste
En pensée, en parole et en capitalisme insensé
Je ressens l’amour comme une servitude obligé, un passage enchanté
Entre l’atome solitaire et le monde solidaire
L'amour est le plus juste commissaire, cette pluie nécessaire sur notre terre asséchée
Par manque de solidarité
Thierry Aricique
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