21 avril 2009
Il y a la terre et ...
Il y a la terre et l’univers
Ton cœur dans notre complicité
Il y moi le cosmos et l’éternité
Ce lien sibyllin avec cette immensité
Nos atours, costume de notre misère
Ce mien pour lequel je suis seul dépositaire
Les étoiles dessinent le mystère du hasard
Où germent nos vœux
Des lignes verticales dans nos fissures solitaires
Fuligineuses
Le manque de réponse se fait alors corsaire
Je reste là à regarder ces hiéroglyphes du ciel
Parabole de ces lendemains parcours
La sinuosité de nos détours
L’empreinte des amours oubliés
Ce tout qui nous traverse
Ce calme envahissant qui se déverse sur la fréquence de nos restes
Repères obsolètes laissant des traces obscurcies
Une parole amassée sans mes nasses oubliées aux incertitudes inouïes
Un masque anobli, chacal à plume, le soleil dans la lune
Miroir de nos parties extensives, intensif d’éternité
Mes douleurs ne sont que les coordonnées du segment de ma vie
L’empan qui me sépare de toi
La soudaineté de ces vérités qui nous noircissent
Ramassis de lucioles avortés, chant de lamantins en pleurs
Coffre noir, peuplade de coquelicots lacérés
Le bouquet grandiloquent de paroles renfermées
Je te vis pour ces quelques secondes qui nous sourient, unis
Mes doutes se font ici infinitésimaux sur la côte de notre amour
Arrimés à nos mots entrelacés lianes de nos regards échangés
J’interroge les silences, ces injustices qui n’ont de sens
Les masses s’enflamment mais ne déplacent la loi de ce monde
Cette jungle qui ne tourne pas rond
Le flanc des cocotiers s’affaisse sur le sable blanc de la place mais ne rompt
Sous le vent argenté qui nous corrompt
Thierry Aricique
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