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la Tulipe Noire
14 juin 2009

La Mouvance Sinusoïdale

Le serment enveloppé dans le sable bleu transparent Le ferment envolé en roc noir de prière immanent Le jaillissement spontané des balisiers, annonciade d’espoir dans les forets tristes sombres purulentes, dévorantes d’angoisse Le bannissement de milliers d’identité, peuplade d’or noir dans ces mangroves nauséabondes excluantes, rapine d’histoires L’incertitude reste l’imparfaite vérité Des loas victorieux dans les désirs des canéfices amassent des bénéfices d’incrédule Des loas dédaigneux dans la fièvre des malarias assassinent nos plumerias sans scrupule Des hougans aux ecclésiastes Des Rabbins aux brahmanes De Mahomet à Bouddha Tous quimboiseurs de mots d’épopée nuptiale Tous herméneutes du feu d’oraisons macabres Tous cambrioleurs d’âmes esseulées, de nos orchidées nos soirs d’été Tous profiteurs de nos errements fonctionnels incessants, du sel aux terminaisons infâmes L’incertitude reste l’imparfaite vérité L’acomat-boucan ne trouve sa splendeur que dans ses tourments Amarré corps et âme à des lianes dans des corps à corps sensuels interminables Troublé par les charmes des oiseaux siffleurs papillonnants Encerclé dans l’humidité timide des caresses des passants L’homme parait si petit dans l’immensité de ces émotions L’homme n’est qu’un des attributs de l’amour et des passions L’amour se vit L’amour s’éblouit, L’amour s’enrichit que dans l’insoupçonné désir dans un regard spontané inattendu Comment n’ais je pu voir pendant des mois durant les phalènes du soir déposés leurs étincelles sur les épaules du désespoir Comment n’ais pu entendre pendant mes sommeils couchants ces scolopendres embrassés les corps de leurs venins assoiffés d’envies Comment n’ais je pu ressentir le dernier soupir du soleil après tant d’années passés à le regarder épouser les arcs en ciel L’indicible dépossédé ne peut être possédé par nos cœurs présomptueux et envieux La sérénité ne se vit que dans la mouvance sinusoïdale désarticulé De ce dieu désincarné Thierry Aricique
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Commentaires
S
"Comment n’ais je pu ressentir le dernier soupir du soleil après tant d’années passés à le regarder épouser les arcs en ciel" Comme j'aime cette phrase et ... tout ce texte. Comme à l'ordinaire, on ne peut te lire "UNE" fois. A chacune des phrases se cache un message, quelque chose de fort et de prenant, quelque chose qui porte tant de vérité. <br /> Que je suis heureuse de t'avoir retrouvée !<br /> Je repasserai te lire, et encore et encore ... car je sais que jamais je ne me lasserai.<br /> Bises amicales
V
Au moins dix fois que je le relis ce texte, y viens puis y reviens, car chaque vers est ode à la vie, tout ce qu'elle comporte, biens et maux, avoirs et êtres.<br /> Sublime.
la Tulipe Noire
  • " Et pourquoi nous hair et mettre entre les races, ces bornes et ces eaux qu'abhorre l'oeil de Dieu ? De frontières au ciel voyons nous quelques traces ? Sa voûte a t'elle un mur, une borne, un milieu ? " A. de Lamartine
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